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Ce carnet de voyage est le report de nos notes manuscrites telles quelles, brutes. Aucune modification ou réécriture n’y a été apporté. Il sera remis en forme dès que nous aurons un moment…

G’Day !

Les dernières cerises sont cueillies et empaquetées, et finalement nous avons fini le boulot plus tôt que prévu. Nous voilà donc reparti sur les routes le 28 décembre. Nous devons rester dans les environs d’Adélaïde jusqu’au 9 janvier car pour noël nous nous sommes payés les cours pour passer la licence de plongée PADI Open Water (ce qui nécessite 3 jours de cours avec différentes plongées en piscine et en mer). La solution est donc simple : direction la péninsule de Fleurieu. Outre les magnifiques paysages, les plages à couper le souffle et les sites de plongée/snorkelling un peu partout, la péninsule est chargée d’histoire.

En effet, c’est ici que le cartographe français Nicolas Baudin et son égal anglais Matthew Flinders se sont rencontrés et on unis leurs forces pour cartographier la région, mais c’est aussi le seul état d’Australie qui s’est vu peuplé de pionniers libres (contrairement aux autres états peuplés de bagnards). Côté paysage, la péninsule est composée de petites collines couvertes d’herbe dorée balayées par les vents aux pieds desquels se trouvent de gigantesques plages d’une eau claire et turquoise avec une vie et une végétation marine très développée.

Nous commençons notre voyage par une petite pause à la plage de Silver Sand Beach. Première impression de ces plages à l’eau turquoise où les Australiens viennent avec leurs 4×4 jusque sur le sable (sur lequel ils font griller leurs poissons fraichement pêchés sur leurs BBQ de camping).
Nous laissons la route nous emporter, passons sur les bords d’un lac réservoir et tentons de rejoindre Myponga Beach au bout d’une quinzaine de kilomètres de dirt road. Nous tentons d’établir le camp ici pour cette nuit mais le vent est trop fort nous devons continuer un peu jusqu’à Normanville où nous passerons la nuit au bord d’un petit parc tranquille après un joli coucher de soleil.

La journée suivante commence par un petit bain du matin à Normanville puis nous reprenons notre route vers Rapid Bay, ancienne carrière de chaux aujourd’hui ville fantôme où l’on ne trouve qu’une superbe plage dans une petite crique avec un terrain de camping et une jetée qui fait la renommée de ce bled pour ses poissons autant appréciés par les pêcheurs que par les plongeurs qui se régalent également des fonds marins autour des piliers de la jetée (la jetée de Rapid Bay est aujourd’hui un site de plongée très réputé).
Il fait trop chaud pour rester dans le van ou pour marcher, nous décidons donc de trouver un coin d’ombre à Rapid Bay pour étudier notre manuel de plongée, puis nous repartons vers Cap Jervis d’où partent les ferry pour Kangaroo Island (île très réputée pour ses activités touristiques mais sur laquelle nous n’irons pas car la traversée coute 300$) puis nous bifurquons en direction de Victor Harbor par une petite route dans les collines.
Sur notre carte, un petit trait indique une petite plage au bout d’une dirt road. Nous décidons de tenter le coup pour aller passer la nuit. Tunkalilla Beach se trouve en fait après plus de 20km de dirt road et quelques kilomètres de « véritable » piste 4×4 accessible uniquement durant la saisons sèche. Nous arrivons donc finalement sur une petite hauteur face à une plage déserte sur laquelle les vagues viennent se briser. Nous devons finir à pied pour aller sur le sable, la route qui continue est privée : nous apercevons 3 maisons seules ici face à l’océan. Nous rencontrons 2 australiens venus du Queensland pour faire du parapente. Ils galèrent un peu à décoller car c’est leur premier saut (habituellement ils font du deltaplane et c’est un peu différent). Nous passons la nuit seuls face à l’immensité de l’océan avec encore une fois un joli coucher de soleil.

Pour cette troisième journée nous arrivons à Victor Harbor sous une chaleur infernale. Il n’y a rien à faire ici à part quelques dromadaires et mini poney sur la plage, ainsi qu’un vieux tramway tiré par un cheval qui traverse un bras de mer sur une passerelle en bois pour rallier une petite île. Nous nous arrêtons au premier point d’eau que nous trouvons : un petit parc donnant accès à un bassin passant au milieu des villas dans lequel viennent par dizaines les familles et tous les bambins. Nous passons la journée à étudier notre manuel de plongée puis repartons pour trouver un petit coin où dormir et passer le réveillon.
Nous trouvons une superbe plage quelques kilomètres plus loin sur laquelle nous apprécions foie gras, champagne et autres délices venus de France (merci les papa & maman !!!), admirons 2 biplans de l’armée (certainement de la première guerre mondiale) avant de se faire envahir par des centaines d’ado de 15/16ans totalement saouls (avec du cidre et de la bière aromatisée…) venu fêter le nouvel an. L’ambiance est un peu bizarre, tout le monde titube, fait n’importe quoi dans un boucan d’enfer, et certains vomissent ou font des choses cochonnes à 2m du troupeau… La soirée fut longue mais récompensée par un magnifique feu d’artifice au dessus de l’eau tiré depuis Victor Harbor (du grand art, l’un des plus beau que nous avons jamais vu !).

Au réveil nous trouvons des gens du voisinage venus ramasser les débris laissés par les jeunes hier soir. Nous décidons donc de trouver un autre coin pour prendre le ptit dej après avoir ramassé quelques canettes. Nous nous arrêtons à Port Elliot sur un point de vue entre deux immenses plages, et commençons la journée par une petite balade dans les rochers durant laquelle nous apercevons un banc d’une trentaine de dauphins gris longeant les côtes, ainsi qu’une villa avec un nom plutôt sympa vu le panorama qu’elle possède… Il fait encore plus chaud aujourd’hui, le goudron fond ! Nous passons la journée sur la plage de Port Elliot qui à l’avantage de posséder quelques arbres. Petite séance de snorkelling entre deux siestes durant laquelle nous apercevons plein de poissons de toutes sortes.
Nous passons la nuit à Goolwa, petit bled où les seules activités semble être le passage d’un joli train à vapeur (oui ! il y a un train à vapeur qui circule encore ici grâce à des bénévoles !) et une brasserie locale que nous essayons évidemment !

Le lendemain, un rude choix s’offre à nous. Remonter vers Adélaïde par l’intérieur de la péninsule ou faire demi tour et reprendre la même route. Le choix est vite vu, vu la chaleur nous restons près des plages. Nous repassons une journée à la plage de Port Elliot puis allons passer la nuit sur The Bluff, énorme rocher sur lequel les deux navigateurs se sont serrés la main en 1802. Nous avons une vue sur toute la baie avec les lumières de la ville dans la nuit, c’est magnifique ! Mais avant cela nous profitons d’une bonne soirée crêpes face à la mer. La vie n’est elle pas belle ?

Réveil par la chaleur une fois de plus mais moins rude cette fois ci. Il a plu cette nuit, le temps c’est donc un peu rafraichi. Nous commençons par une séance snorkelling au pied de The Bluff : épatant ! Des forêts d’algues dans lesquelles nagent des centaines de petits et gros poissons de toutes les couleurs et de toutes les tailles, et l’impression de voler au dessus d’un champ de coton sous marin grâce à une algue aux moumoutes blanches, le tout éclairé par les rayons du soleil matinaux qui donnent un effet magique sous l’eau.
Puis nous repartons vers Rapid Bay où nous nous partons explorer les piliers de la jetée avec notre masque et notre tuba. La mer est toujours aussi claire, et les rayons du soleil donnent toujours cette impression magique. Nous avons l’impression d’explorer un bout d’épave. Nous voyons des algues, éponges, coquillage et poissons en tous genres et toutes couleurs, puis au moment de ressortir, nous tombons nez à nez avec une belle stingray (une grosse raie) que nous restons admirer avant de regagner le van.

Nous remontons ensuite vers Aldinga Beach pour une autre séance de Snorkelling dans une réserve aquatique, il y a très d’eau et un fond rocailleux plein de poissons de toutes tailles et couleurs encore une fois. Nous apercevons une autre stingray venue nager à côté de nous, puis un énorme poisson (rare apparemment) dont nous n’avons pas retenu le nom dont la taille est comprise entre 170cm et 300cm. La journée se continue avec une seconde escale à Port Noarlunga un peu plus haut pour … Oui tu l’as deviné, encore du snorkelling. Le petit bout de plage possède une jetée, où nous prenons un bon fish and chips, au bout de laquelle se trouve une barre de rocher réputée pour ses poissons et jolis fonds. Malheureusement la houle est trop grosse, nous ne pourrons pas nous éloigner de la jetée, mais nous avons la chance de partager les piliers avec un banc de plusieurs centaines de poissons bleu/gris venus se réfugier de la houle. Il y en a tellement que nous les touchons en nageant ! Nous passons la nuit près d’une rivière avec un bon steak à l’australienne (quelques exemples de morceaux pour 1 personne dans les photos) sur la route pour remonter vers Adélaïde pour nos 3 jours de PADI, que l’on vous racontera la prochaine fois.

Bises

Tintin & Riette

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