Xishuangbanna… Un nom splendide, propre à faire rêver les poètes et les coureurs d’aventure. Ajoutez-y les mots « jungle », « ethnies » et « cultures de thé », et le tableau est complet ! C’est tout exaltés que nous accourons dans cette région de Chine méridionale, que notre cher Mékong traverse du Nord au Sud avant de se précipiter vers le Laos, le Myanmar et la Thaïlande.
Jinghong, ville sur le Mékong.
« Le Xichuangbanna est la région la plus tropicale de Chine« , nous répétait-on. Et bien, on ne nous avait pas menti ! Un bus zélé nous dépose plus tôt que prévu dans le centre-ville de Jinghong, capitale du Xishuangbanna (Prononcez Si Chuan Banna). Quand on vous dit « plus tôt que prévu », c’est qu’il est en fait 2:00 du matin ! Et la température avoisine déjà les 25ºC… Nous errons toute la nuit dans les rues de la ville qui sont curieusement fort animées. On savait déjà que le Chinois ne dort jamais, mais ajoutez à cela une intenable chaleur diurne et voilà que toute la population vit en partie la nuit pour profiter de la relative fraîcheur nocturne. Alors que l’aube pointe, la fatigue l’emporte et nous nous assoupissons un instant sur un banc publique. Nous sommes réveillés par le spectacle charmant de la Chine matinale : certains font de l’exercice, un groupe de femmes danse, un maître taï-chi enseigne à ses élèves…
Jinghong est une ville moderne qui aligne hôtels clinquants et mega-blocs tous neufs. Malgré tout, les larges artères ombragées de palmiers et les promenades le long du Mékong la rendent plutôt agréable à vivre. Nous y passons volontiers quelques jours à nous rassasier de succulents burgers et pizzas longuement rêvés, mais aussi de fine cuisine locale : poulet à la fleur de bananier, poisson grillé à la citronnelle, riz à l’ananas… A ceux qui se diraient « En voila des aventuriers en carton ! Les voici dans une région qui appelle à la découverte et ils ne pensent qu’à se remplir la panse« , sachez que nous mettons aussi à profit ce temps pour organiser deux treks formidables dans les environs.
Le Xishuangbanna du sud : de Damenglong à Bulangshan
Nos pas nous mènent d’abord dans le sud de la région, où se trouvent des « terres basses » principalement peuplées par l’ethnie Daï. Pour la petite histoire, le Xishuangbanna, d’une richesse culturelle exceptionnelle, est la région de Chine comprenant le plus de minorités, possédant jusqu’à 13 groupes ethniques, dont environ 30% de Daï. Ainsi donc, dans ces « terres basses » sont cultivés en masse bananiers et hévéas, dont les plantations s’alternent le long du chemin à un rythme saisissant. Initialement nous avions prévu de parcourir à pied les 60km qui relient la petite ville de Damenglong à celle de Bulangshan. Sans carte précise de la région, nous nous en remettons donc aux habitants pour nous indiquer le bon chemin. Adorables et non contents de nous mettre dans la bonne direction, ils nous proposent très souvent de nous emmener dans leur voiture, camion ou moto-benne. De fait, nous ne marcherons que la moitié du chemin à peine, mais ces interludes en stop nous donneront l’occasion de faire de très belles rencontres ! Un jeune couple de producteurs de bananes nous invitera notamment chez eux pour nous rafraîchir et nous restaurer après un long trajet poussiéreux à l’arrière de leur vieille moto-benne rouillée. Ils partagerons avec nous un énorme Pomélo (ou Citrus Maxima pour les savants) aux allures de pastèque, découpée en quartiers telle une monstrueuse orange…
Sur la route, nous rencontrons beaucoup de jolis petits villages, aux anciennes maisons de bois. Malheureusement, on ne peux s’empêcher de noter que le béton supplante de plus en plus les anciennes constructions, probablement vouées à disparaître dans un futur proche. Néanmoins, l’ensemble reste assez harmonieux à nos yeux pour l’instant, bien que les nouvelles constructions soient parées de couleurs criardes (bleu, vert, violet…). Dans les villages Daï que nous croisons, nous trouvons aussi toujours un temple bouddhiste richement décoré. Le style affiche une profusion de dorure qui nous propulse d’ors et déjà vers le Myanmar ou la Thaïlande.
Au temple du charmant petit village de Manbo, nous rencontrons toute une équipée d’anciens occupés à prier/discuter/se délasser dans la cour ombragée. Le lieu respire la douceur de vivre ! On s’y ferait vite. Nous voila assis par terre dans la poussière, saisis par une soudaine et heureuse torpeur, entourés de nos octogénaires qui nous pressent de questions. « Vous venez d’où ? Et où allez vous ? » On répond comme on peu, ils rigolent avec bienveillance de notre périple. Les hommes sont vêtus de blanc et les femmes ont de magnifiques dents… Noires ! C’était un critère de beauté incomparable à l’époque que de peindre sa dentition d’un noir d’encre. Le produit utilisé a aussi la vertu de préserver les dents. En effet, ces belles dames ont toujours un magnifique sourire, n’est-ce pas?
Nous nous arrachons non sans mal à cet endroit extraordinaire, où il serait plaisant de rester pour la vie, et campons quelques kilomètres plus loin dans une vieille carrière. Que nous aimons camper ! Qu’il est agréable de s’endormir aux bruits de la nuit en se remémorant les événements de la journée ! Le lendemain, nous atteignons la petite bourgade de Weidong. Ce village tout neuf n’est pas d’un intérêt touristique étourdissant mais nous avons ouï dire qu’une cascade impressionnante perdue dans la jungle se trouve non loin de là. Voila qui nous plait ! Ni une, ni deux, nous voici partis à l’assaut d’une piste poussiéreuse grimpant sans répit le flanc d’une colline escarpée. Il fait une chaleur de four à pain. Nous vivons un enfer de baguette tradition croustillante… Nous suons tant et plus, comme vous pouvez l’imaginer. La cascade nous appelle comme un aimant ! Après quelques kilomètres, nous voilà au bord du désespoir.
- M’enfin, mais où qu’elle est cette cascade, screugneugneu !
Bon… pour être honnête, on n’a pas dit « screugneugneu ». On a dit « @#*$!%« , mais afin de ne pas heurter les âmes sensibles nous ferons ici fi de toute vulgarité. Mais nous nous égarons, où en étions nous ? Ah oui ! La cascade ! La végétation est si touffue, si verte, si dense, si tout, que nous vous mettons au défi de la trouver. Heureusement la rumeur du bruit de l’eau a tôt fait de trahir la belle. Un petit sentier dérobé, quelques dizaines de mètres de pataugeage dans l’eau fraîche et nous voilà à ses pieds ! Le lieu est plutôt bien choisi pour un pique-nique nique, non ?
L’endroit est reculé, certes, mais apparemment réputé. Mince, voilà qu’un détachement de l’armée de touristes chinoise est arrivé jusque là ! Comment est ce possible ? D’où sortent-ils ? Nous sympathisons avec deux jeunes femmes en vacances qui ont loué les services d’un chauffeur local pour la semaine. Rapidement elles nous proposent de nous joindre à elles jusqu’à Bulangshan, où elles nous payeront un copieux déjeuner malgré nos protestations embarrassées. Non seulement cela, mais elles nous offrent maintenant de nous raccompagner gratuitement à la prochaine grosse ville, 100 km plus loin, afin que nous puissions prendre un bus plus facilement le lendemain. En voilà de la générosité ! Cerise sur le gâteau, nous nous arrêtons en chemin pour visiter toutes les curiosités locales, comme un superbe temple ou bien un champ d’arbres à thé dont le doyen avoisine les 500 ans… Vraiment, c’était incroyable. Nous nous sentons rougir de honte lorsque nous nous remémorons les commentaires moqueurs, incultes et peu flatteurs que nous avons entendus (et parfois prononcés !) en France sur les touristes chinois…
De Xiding à Bada, du thé et des collines.
Pour notre deuxième trek, nous partons de la grosse ville sans charme de Menghai pour rejoindre en bus un village nommé Xiding à l’extrême ouest du Xishuangbanna. Nous sommes à deux pas de la frontière du Myanmar, mais il serait plutôt risqué de s’aventurer de ce côté. Les nombreux trafics de drogues ont rendu la région truffée de militaires parait-il peu avenants (Information que nous rectifierons plus tard, vous allez comprendre pourquoi…).
Xiding ne présente pas un grand intérêt sauf en ce qui concerne le Jeudi matin, jour de marché et donc de grande animation où sont vendues toutes sortes de mets, légumes, poules et cochons, où les hommes tournent au Baijiu (cet horrible tord boyaux) dès huit heures du matin et où les femmes portent encore leurs tenues traditionnelles. Ça tombe bien, devinez quel jour on est aujourd’hui ?
Après le marché, nous nous engageons sur une piste, pour deux jours de marche à travers un paysage vallonné, jusqu’au petit village de Bada. Nous sommes ici sur les « terres hautes » (autour de 1500m d’altitude) où vivent essentiellement les ethnies Akha et Bulang qui sont spécialisées depuis des milliers d’années dans la culture du thé. Autant vous dire qu’ils connaissent leur affaire ! Pour preuve, le thé qu’ils produisent, le Pu’Er, est le thé le plus réputé de Chine et l’un des meilleurs du monde ! Certaines productions se vendent jusqu’à 1600€ le kilo ! Les champs de petits buissons amoureusement jardinés et envahis d’araignées s’étalent à perte de vue… Quand vue il y a ! Car certaines portions du chemin nous font passer par une véritable jungle où des bambous prétentieux se sont promis d’aller rivaliser avec les séquoias !
Ici aussi, les choses changent à vitesse grand V. L’essor du thé de ces 10 dernières années a démultiplié le prix de vente, et si certains villages conservent leur ancien caractère, ceux qui profitent directement de la production des précieuses feuilles construisent maintenant de gigantesques palaces de trois étages qui effraient par leur démesure. Mais ainsi va le monde, que voulez vous ! On n’arrête pas le « progrès » !
Mais peut-on vraiment parler de progrès ? L’accès à l’argent et la technologie remplace et tue à grande échelle la culture ancrée ici depuis des générations. Les maisons traditionnelles, les costumes, les modes de vie disparaissent. Cependant la préservation d’une authenticité et d’un patrimoine culturel (au nom du tourisme ou non) justifie-t-elle de priver certains peuples de l’accès à la modernité, aux soins, à l’éducation, … ?
La piste que nous empruntons relie des villages bien plus « véritables » que ceux dont nous venons de vous parler : Zhang lang, Man’wa et d’autres dont nous ne connaissons pas le nom. Ici, les enfants courent cul-nu, les habitants vont pieds nus tandis que poules et cochons envahissent les rues. Les bâtiments sont toujours majoritairement en bois et les costumes traditionnels habillent encore les femmes. Cependant, ici comme ailleurs, tous vénèrent le dieu Télé… Un midi, alors que nous profitions de l’ombre d’une bicoque décatie pour casser la graine, nous avons eu droit en prime à une séance « série chinoise » en compagnie de deux charmantes femmes en costume.
- « Quel étrange spectacle« , avons nous pensé.
Le décalage entre les préoccupations des bonshommes européanisés de la boite à images et le mode de vie de ces deux femmes est tellement immense… Que pensent-elles de ce qu’elles regardent ? Malgré les regards obnubilés par le petit écran, le naturel accueillant et souriant des habitants nous ravit toujours autant ! Dans les villages, nous ne croisons que des anciens et des bambins. Les parents s’activent dans les champs alors que les enfants sont tous à l’école de Bada. Nous croiserons toute la marmaille rentrant de l’école le lendemain, alors que nous approchons dudit village. Quelle agitation ! « Hello!« , « How are you?« , « Good afternoon teacher! » nous crient-ils en pouffant de rire. La plupart de ces joyeux gamins ont une dizaine de kilomètres à pieds à faire deux fois par jour pour se rendre à l’école ! Et dire que dans nos contrées on se plaint quand il faut prendre le bus…
Enfin nous voilà à Bada. Après la magie de ces deux jours passés dans la pampa, la vue du centre ville délabré à l’allure post-communiste nous flanque un peu le bourdon, même si les hauteurs du village semblent un peu mieux préservées. La propriétaire de l’hôtel de cette bourgade déprimante nous raquette en plus d’un prix exorbitant. Pour nous consoler, nous mettons le cap vers le seul restaurant de la ville… Qui est rempli de militaires !
- « Allons bon, ils vont nous contrôler, c’est sûr ! » pensons-nous.
Et bien non ! Pas suspicieux pour deux sous, les officiers nous invitent à manger à leur table. Nous sommes un peu fatigués par la journée, mais on ne saurait refuser une telle offre, n’est ce pas ? Et bien quel traquenard ! Les militaires, ces joyeux drilles, sont déjà bien éméchés au baijiu et n’ont de cesse de nous en faire boire à nous aussi ! Ils insistent aussi pour que nous goûtions à tous les plats, dont l’aspect est franchement peu engageant. D’ailleurs Quentin en sera malade pendant deux jours. Mariette, ayant vu venir le coup, a prétendu ne pas manger de viande. Ce qui aura juste déclenché des hordes de fous rires et des moqueries des femmes présentes à table qui la trouvent bien trop maigrichonne. Nous avons toutes les peines du monde à nous soustraire à la tablée de nos hôtes. Ce n’est qu’après plusieurs bières et verres de baijiu, descendus à grands cris de « Campai ! » (Santé, en chinois, mais interprété en « Cul sec ! ») que nous parvenons finalement à prendre congé, sans avoir dû payer quoi que ce soit non plus. Conclusion : ces militaires étaient tous bien gentils, mais parfois l’hospitalité chinoise s’avère un peu épuisante ! Nous aurons toutes les peines du monde à nous lever le lendemain pour attraper notre bus de 8h… Nous serons à l’heure, mais pas le chauffeur qui arrivera une heure plus tard, avec la tête dans le sac. L’abus de baijiu peut-être ?
A bientôt
M. & Mme Shoes
Visages d’Asie
Au delà des magnifiques paysages et villages, le Xishuangbanna a été aussi de belles rencontres, de beaux visages, et de beaux sourires. Nous avons tellement photographié les personnes là-bas qu’il a été difficile de réduire le nombre de photos. Voici donc une sélection de 30 d’entre elles…
Infos pratiques / Bons plans
Trekker au Xishuangbanna :
- Plusieurs agences ou cafés/restaurants proposent des excursions guidées dans le Xishuangbanna, allant d’une journée à plusieurs jours.
Nous vous recommandons de louer les services des guides du Mékong Café qui sauront vous apporter un bon background culturel dans un bon niveau d’anglais. Ils proposent de multiples options, allant de la jungle, aux villages traditionnels, en passant par les montagnes à thé, etc… Ils sauront vous emmener par les petits sentiers en pleine forêt et connaissent des locaux chez qui faire des pauses pour des petits plus culturels.
Compter environ 400CYN/jour/personne (incluant transport, repas et nuit chez l’habitant).
Contactez Lijuan.
Adresse : Jinglan Guoji F1-104 Menglong Road Jinghong Yunnan China - Il est également possible de trekker seul. Pour cela récupérez gratuitement la carte touristique de la région au Mékong Café (relativement bien faite) puis prenez les bus publiques vers Damenlong ou Menghai puis Xiding.
Depuis Xiding suivez la route qui redescend du village, puis après quelques kilomètres sur la route pavée entre Xiding et Bada, prenez l’embranchement vers Zhang Lang. Suivez la « route/piste » jusqu’à Man’Wa puis Bada. Ce n’est pas véritablement un chemin de randonnée à travers la forêt, mais vous passerez au travers de la jungle, des plantations de thé, et des villages traditionnels.
Il est possible de se ravitailler en eau dans les villages. Attention néanmoins, prenez-en suffisamment avec vous, la distance entre les village est assez importante, et il fait chaud. Particulièrement entre Zhang Lang et Man’Wa car la piste grimpe bien et longuement.
Il est possible de dormir chez l’habitant à Zhang Lang ou Man’wa, l’hospitalité des locaux est telle qu’ils vous le proposerons spontanément ou ne refuserons pas si vous demandez. Laissez un petit billet en partant le matin.
Les bus au Xishuangbanna :
Menghai est la station de bus centrale du Xishuangbanna, tous les bus passent par ici pour ensuite redispatcher dans la région.
- Depuis Jinghong :
Direct à destination de Damenglong toutes les 30mn depuis la gare sud.
A destination de Menghai toutes les 30mn depuis la gare au centre - Depuis Menghai :
A destination de Jinghong toutes les 30mn
A destination de Xiding, deux départs par jour : 10:40 et 15:30
A destination de Bulangshan, deux départs par jours : 09:30 et 15:00
A destination de Bada, un seul départ par jour : 14:30 - Depuis Xiding :
A destination de Menghai, deux départs par jour : 08:00 et 13:30 - Depuis Bada :
A destination de Menghai, un seul départ par jour : 08:00 - Depuis Bulangshan :
A destination de Menghai, deux départs par jour : 08:00 et 14:00 - Depuis Damenglong :
A destination de Jinghong : ???
ha ha serai-je le premier aujourd’hui?
voilà un bien beau récit culturel, de beaux paysages, de beaux visages.
Dommage qu’il n’y ai pas de photos du pomelos
gros bisous de nous et de Nicole et Claude
Mariette qui ne mange pas de viande…
Foutage de gueule 😛
Encore un magnifique trip…Que de belles couleurs ! Et l’intérieur du temple…Le sourires sont flamboyants…
encore une jolie région, mais trop chaud pour moi!
sympas les champs de thé, mais pour certains, il faut un brevet d’escalade pour la récolte!
et le portrait de la grand-mère de Man-Wa est superbe! par contre les autres portraits ne s’affichent pas correctement en grand chez moi…
(et je rejoins Val, j’ai jamais vu Mariette dire non à un bon gros steak 🙂 )
@Gaultier : Oups, merci, j’ai corrigé le bug d’affichage de la galerie de portraits.
Salut les gentils fous
Je visite la Chine dans mon fauteuil ((le pied))
Quoi dire ! ! ! !c’est toujours SUPER ma photo préféré le levé de soleil avec Quentin sur la route.
Prenez soins de vous
Quel beau récit, les photos sont toujours aussi belles et colorées.
Merci de nous faire partager votre voyage et vos rencontres, c’est toujours avec un immense plaisir que je me connecte et contemple.
Je vous embrasse fort.
Bonjour les enfants merci de nous faire partager votre voyage avec des
paysages superbes et surtout vos rencontres toujours aussi généreuses .
De quoi ce composé la boisson chinoise le baijiu ,???
Les Chinois ont l’air de boire cela comme du petit lait .
C’est sans doute pour être en forme des le matin .
Bonne route et à bientôt grosses à vous deux .
@Mame : Le Baijiu, si on a bien compris, ca peut être à base de différentes choses : riz, maïs, céréales… Toutes sortes de graines en fait. C’est un alcool blanc infâme, qui tourne entre 50° et 60° d’alcool, que les chinois boivent à toute occasion et en trop grand nombre surtout !
quel dépaysement pour nous et quel bouquet de fraîcheur, de « véracité »…Merci
ha oui c’est mieux comme ça!
j’aime bien l’ancien avec la casquette et la bouteille bleue, et le beau chapeau en papier (votre guide du routard peux aller se coucher :p )
(et merci pour la suppression du doublé!)
bises
ça fatigue mais ça répare comme françois
La galerie de portraits enfin réparé.Merci BIZ
Je suis en retard mais j’étais en panne de serveur pas de courrier c’est ainsi à chaque fois que je mets à jour le logiciel !!!! Enfin votre récit et photos plus la nature c’est magnifique agréable moment le plaisir de voyager mais je suis surprise de toute cette beauté bisous
Toujours aussi agréable et enrichissant de vous lire! merci!
beau récit instructif, une découverte de cette Chine mal connue! que vous nous racontez si bien
Bonne continuation, on pense souvent à vous.
Génial!!! c’est exactement ce que je cherchais. Merci.