Si vous vous rappelez bien l’article précédent de notre voyage le long du Mékong (Comment ça vous ne l’avez pas lu ?? Allez-y tout de suite bande de petits canailloux !), nous nous apprêtions à franchir à pied la frontière terrestre entre le Cambodge et le Vietnam, avant de nous élancer à la découverte du delta. Mais avant de vous emmener dans les méandres du labyrinthes de canaux du delta du Mékong, et de voguer au milieu des marchés flottants vietnamiens de Chau Doc et Can Thò, revenons brièvement sur cette étape clé de l’entrée dans le pays de tonton Ho Chi Minh !
Passage de frontière terrestre
Le plan est simple, franchir la frontière à Cột Mốc, un minuscule poste de douane situé sur le Mékong, point final d’une longue piste en terre battue et de 6 jours de marche dans le sud du Cambodge. Des frontières terrestres, nous commençons à en avoir traversé un paquet, mais jusque-là nous étions toujours à bord d’engins motorisés et les postes de douane étaient un tantinet plus importants que celui que nous nous apprêtons à franchir. D’ailleurs, allons-nous réussir à passer ? Rien n’est moins sûr. Aucune information n’indique que le passage de cette frontière soit autorisé aux étrangers. Même Internet est muet à ce sujet. Une vraie carpe ! Nous ne sommes pourtant pas d’un naturel stressé, mais nous commençons quand même à ressentir un zeste de début d’ébauche d’incertitude… Enfin, nous verrons bien.
En fait, à notre grande surprise, rien de plus facile ! Le douanier Cambodgien est super sympa (limite s’il ne nous offre pas un café). Il discute 5 minutes avec nous de notre périple, nous fait payer les 5$ règlementaires par personne pour dépassement de visa (puisque nous sommes restés un jour de trop sur le territoire cambodgien) sans même chercher à nous entourlouper et hop là ! Avec un léger pincement au cœur et comme une lettre à la poste, nous voilà arrivés au Vietnam. Côté Vietnamien, l’accueil est sensiblement différent. Déjà, nous sommes obligés de réveiller un chef douanier bedonnant et patibulaire pour obtenir les précieux tampons d’entrée. Ni lui, ni aucun de ses subalternes, ni même à vrai dire aucun Vietnamien des environs, ne parle un mot d’anglais.
Heureusement que le gentil douanier khmer nous a donné des indications pour nous orienter, car notre petit lexique de vietnamien maison ne nous sert pas à grand-chose. Le vietnamien, comme dans beaucoup de pays d’Asie, est une langue tonale, et même archi-tonale ! La moindre erreur de prononciation provoque une incompréhension noire. Autre contraste qui nous prouve qu’entre le Cambodge et le Vietnam, c’est vraiment le jour et la nuit : de ce côté-ci la route est large, neuve et bétonnée. Et il y a beaucoup plus de voitures. Par rapport à son infortuné voisin, le Vietnam est riche, moderne et… super communiste. On ne tarde pas à arriver sur une place déserte et lugubre, toute droit sortie d’une URSS d’outre-tombe. Des panneaux rouges géants dépeignent ce cher Ho Chi Minh entouré de la foule heureuse des bons travailleurs vietnamiens, tandis que les drapeaux étoilés flottent au vent à chaque coin de rue, surplombés par de vieux haut-parleurs crachouillant des paroles de propagande. Pour nous, c’est un peu la surprise. Nous ne nous attendions vraiment pas à cela. C’est largement pire qu’en Chine, c’est dire ! Pour arranger l’ambiance, un vieux manège rouillé aux couleurs défraîchies trône au milieu de l’ensemble.
Coup de bol, la place héberge aussi un bus d’avant-guerre sur le départ. Nous sautons dedans, et à Dieu vat ! Après plusieurs heures de multiples rebondissements, de trajets de bus, de moto-taxis, de ferry, d’arnaques, d’incompréhension, de désespoir sans fond, et de traversées de champs de riz, nous finissons enfin par échouer à Chau Doc (prononcez Tcho Doc), qui n’est pourtant située qu’à trente kilomètres du poste frontière !
Chau Doc, ville sur les flots
Internet (encore lui !) nous avait promis une arrivée à Chau Doc mémorable, prétendant même avec conviction que nous serions victime d’un, citons-le, « choc en technicolor » ! Au premier abord, pourtant, nous nous heurtons surtout à de la déception. Bruyante, bordélique, crasseuse… Voilà tous les dénominatifs qui nous viennent à l’esprit alors que nous arpentons les rues de la ville à la recherche d’un hôtel. Mais sans doute étions-nous victime de la fatigue et de la frustration accumulées lors de cette journée de fou, car le lendemain nous revoyons un peu notre jugement.
Nous découvrons Chau Doc depuis les flots ! Nous avons loué les services d’un gentil guide et de son batelier, qui nous emmènent découvrir la vie nautique du delta. Résultat, nous sommes bluffés. Nous visitons un magnifique marché flottant, mais ratons le pic d’animation des ventes qui se déroule généralement entre 4 et 7 heures du matin. Cependant, les bateaux-cargos sont toujours là, chargés de patates, d’ananas, de pastèques, leurs grosses coques de bois aux rondeurs sensuelles s’entrechoquant dans le clapot de l’eau. Odeurs d’eau, de bois chaud mouillé, d’essence… En toile de fond, les bâtiments pastels de la ville de Chau Doc qui nous apparaît tout d’un coup bien plus charmante que la veille.
Si nous faisons de nouvelles découvertes, certains clichés se confirment bel et bien. Par exemple, chaque vietnamienne porte sur la tête le fameux chapeau conique (Et iconique ! Et pas du tout chinois !). De nombreuses petites vendeuses mènent leurs esquif de cargo en cargo pour vendre des bols fumants d’emblématique soupe Phó (prononcez feu). Miam ! Notre guide nous emmène ensuite visiter quelques-unes des mille et quelques fermes à poissons qui pullulent à cet endroit, garantissant l’essor économique de la région, mais également l’inexorable pollution des eaux du Mékong. Charriant déjà les déchets de tous les pays en amont, couvert de taches d’huiles de moteur et d’essence, coupé en plusieurs morceaux par les barrages chinois, voilà maintenant le pauvre grand fleuve victime de la surproduction de poissons. Les déjections et les antibiotiques contenus dans les croquettes viennent compléter ce grand bouillon de culture… Berk et crotte !
Chau Doc essaye tant bien que mal de développer le tourisme. C’est donc sans surprise que notre guide nous mène dans plusieurs boutiques de chinoiseries nulles à ch pas très intéressantes avant de nous faire découvrir une autre surprise des environs : l’île Cham. Cette île est uniquement habitée d’une population musulmane appartenant au groupe ethnique des Cham, de fonctionnement matrilinéaire, similaire à la population que nous avions rencontrée lors de la première partie de notre fabuleuse descente du Cambodge à pied. Nous quittons notre embarcation pour aller jeter un œil à la mosquée, fierté des habitants de l’île. Sur le chemin, les chapeaux coniques recouvrent désormais des têtes voilées. Dans la coursive immaculée de la mosquée, Quentin discute passionnément avec un jeune imam fasciné par notre périple. Douce rencontre…
Can Thò, ville sur les flots aussi
Le lendemain nous prenons un bus pour Can Thò (prononcez Cane Teu), située à environ 50 km plus bas sur un des nombreux bras du delta du Mékong. Ça a l’air simple comme ça, mais croyez-le, ça ne l’est pas ! Nous découvrons vite que, à moins de passer par une agence de voyage ou un hôtel, se déplacer en bus au Vietnam à tout du parcours du combattant. Entre les arnaques, les informations contradictoires, les difficultés de la langue et les (trop) nombreuses stations de bus, partir à la recherche du bon bus dans lequel sauter est un exercice excellent pour apprendre la patience ! À moins que cela ne ruine complètement vos nerfs, allez savoir. Il nous semblait que nous avions pourtant passé avec brio le test de self-control au Cambodge…
Bref, nous finissons tant bien que mal par rejoindre Can Thò, une ville dynamique et moderne qui attire aussi bien touristes étrangers que vacanciers locaux. Ces derniers apprécient tout particulièrement les balades nocturnes le long de l’immense promenade installée le long du fleuve ainsi que sur les ponts illuminés de néons colorés. À moins qu’ils n’embarquent sur un de ces magnifiques bateaux de luxe restaurant-bar-karaoké super kitch aux lumières psychédéliques ! Dans la chaleur du soir, nous nous mêlons donc à la joyeuse populace de la grande promenade, profitant de cette ambiance estivale, des néons criards et des odeurs de barbe à papa. Nous avons même droit à un spectacle gratuit en plein air, dans lequel de superbes jeunes chanteurs habillés de rouge entonnent avec brio un programme rythmé à la gloire du parti ! Le tout, évidemment, sous le regard bienveillant de la statue magistrale de ce cher tonton Ho Chi Minh qui profite également d’une vue directe sur l’allée bordée d’hôtels de luxe, de clubs et de casinos ! Si la statue garde un air débonnaire devant cette débauche capitaliste, le vrai Ho Chi Minh ne l’aurait certainement pas entendu de cette oreille ! Non, mais !
Can Thò, tout comme Chau Doc, est réputée pour ses marchés flottants. À 4h45 le lendemain matin, nous embarquons donc sur un joli canot, en compagnie d’une jeune vietnamienne joviale. Cette fois-ci, pas question de louper le moment fort du marché ! Nous arrivons en pleine animation, au cœur du marché au gros de Can Thò. Les petits esquifs naviguent prestement sous les regards phéniciens des lourds cargos, pour acheter au plus vite les meilleures marchandises. Plus tard dans la journée, elles seront revendues sur les marchés de la ville. Un joyeux brouhaha de conversations, de rires et de négociations se mêle au bruit des moteurs. Du thé et des bols de nouilles fumantes passent de pont en pont aux côtés d’ananas, pastèques et autres fruits et légumes, poissons, viande, riz et pâtes et toutes sortes de marchandises. Nous nous mettons flanc à flanc avec le « bar » flottant, tenu par une adorable grand-mère. C’est bien agréable de déguster un bon thé au jasmin en observant le manège du marché !
Puis nous mettons le cap sur une usine de nouilles ! Faites de manière artisanale avec de la farine de riz et de manioc, ces nouilles entrent dans la composition d’à peu près la moitié des plats vietnamiens (ou presque). Pendant que les ouvriers s’affairent, notre guide nous fait faire le tour du bâtiment tout en faisant des pitreries. Nous sommes tombés sur une véritable boute-en-train !
Elle nous mène ensuite vers un second marché, plus petit et plus calme que le précédent. C’est un marché au détail, les femmes s’échangent des produits qui finiront directement dans les plats à la maison ou dans leurs petits restaurants. Puis nous empruntons tout un réseau de canaux pittoresques, dégustant en même temps les fruits achetés par notre batelière au matin. Pour nous occuper et tout en pilotant la barque avec ses jambes (oui oui…), elle nous tresse de magnifiques créations en fibres de palmier. Une couronne, des colliers, des bouquets de fleurs, des sauterelles… C’est qu’elle est douée ! Elle nous mène finalement jusqu’à un charmant petit restaurant perdu dans la végétation. Ni une, ni deux, nous faisons glisser dans notre estomac une délicieuse soupe Phó et une plâtrée de nems, et n’oublions pas d’offrir le repas à notre accompagnatrice ! Nous rentrons à Can Thò après une balade fluviale de 7h, qui valait bien les 40$ que nous avons dépensés ! Nous qui ne sommes d’habitude pas trop friands de ce genre de balades touristiques, nous avons énormément apprécié cette petite excursion…
Demain, nous abandonnerons nos tongs pour ré-enfiler les chaussures de rando. Au programme : six jours de marche à travers les rizières et les canaux, à zigzaguer dans le delta pour atteindre la mer, point final de notre grande descente du magnifique Mékong. Cela fait 7 mois que nous sommes partis de la source sacrée du Mékong, Zaxiqiwa, en Chine, sur les hauteurs de l’Himalaya, 7 mois que nous crapahutons par monts et par vaux au fil de l’eau, 7 mois de rencontres, 7 mois de défis… Comment allons-nous réagir en apercevant la mer ? Quentin versera-t-il sa petite larme ? Une chose est sure, il y aura de l’émotion !
À bientôt,
M. & Mme Shoes
Visages d’Asie
Bon plans / Informations pratiques
Dates des infos : 2016
L’argent au Vietnam :
- Le taux de change local n’est pas celui indiqué par les sites de change en ligne. Tout le monde utilise la valeur suivante : 1$US = 20 000VND.
- Si vous voyagez près du budget, nous vous conseillons d’utiliser des dong (VND) à la place des dollars. Les montants sont faibles pour la plupart des achats et donc plus faciles à régler en dong. Les vendeurs hors des circuits touristiques n’ont pas toujours de dollars pour rendre la monnaie (certains n’en ont même jamais vu), et vous aurez moins de soucis et d’arnaques au change.
Certains hôtels, restaurants et « tours » (comme les bateliers pour les marchés flottants) acceptent en revanche les dollars. - Il y a des distributeurs un peu partout, on peut y retirer un maximum de 2 millions de dong pour la plupart. Néanmoins, certains (plus rares) permettent de retirer jusqu’à 5 millions de dong.
Se rendre à Chau Doc :
- Depuis Phnom Penh au Cambodge, un service fluvial régulier dessert Chau Doc en 4 heures pour 27$US.
- Depuis Can Tho, des services de minibus font le trajet chaque jour. N’ayant pas fait le trajet dans ce sens, nous ne pouvons pas indiquer d’où partent les bus. Comptez 7$US/personne pour 2 à 3 heures de trajet.
Dormir à Chau Doc :
- Nous avons dormi au Ngoc Phu Hotel pour 8$US, propre, climatisé, douche chaude et accès Internet.
17 Doc Phu Thu Street, A Ward, Chau Doc Township, Vietnam
Manger à Chau Doc :
- Derrière le Cat Tuong café se cache un petit restaurant dans une cour intérieur. Cuisine locale, prix corrects, c’est le meilleur rapport qualité/prix que nous avons trouvé.
Se rendre à Can Tho depuis Chau Doc :
- Il y a plusieurs lieux de départ. Nous en connaissons deux d’entre eux. Le premier est un peu éloigné du centre, mais accessible en pousse-pousse pour 1$US, l’autre est situé à proximité de l’embarcadère où arrivent les bateaux du Cambodge et le bac (l’embarcadère dans votre dos, cherchez un garage avec un minivan sur votre gauche et un panneau indiquant Can Tho).
7$US/personne pour 2 à 3h de trajet. - Un bateau fait le trajet tous les jours à 14h pour 30$US. Nous n’avons pas trouvé son point de départ.
Dormir à Can Tho :
- Nous sommes restés à Hien Guest House II. Petite auberge situé dans une minuscule ruelle. Tenue par une famille super sympa qui parle bien anglais. Les chambres sont simples, mais propres. Eau chaude, Internet, ventilateur.
8$US
Faire un tour aux marchés flottants et dans les canaux :
- Depuis notre auberge, nous avons pu booker directement un tour pour le lendemain. A 5h la batelière est venue nous chercher à l’hôtel pour nous emmener sur son bateau.
Le grand tour de 7h coute 40$US et comprend : le marché flottant au gros, le petit marché flottant, l’usine de nouilles, les canaux, et le jardin fruitier. Des tours moins longs et moins couteux mais comprenant moins d’étapes sont également proposés.
Attention, néanmoins, ajoutez à cela des coûts supplémentaires. Il est fort probable qu’on vous réclame un pourboire à la fin du parcours en descendant du bateau. A la pause de midi, vous serez stoppés dans un restaurant le long des canaux. On vous demandera si vous voulez inviter votre batelier(e). Rien n’est obligatoire, mais…
Super intéressant cet article ! J’ai vraiment aimé voyager au fil du Mékong avec vous (et parfois même en vrai, puis ce qu’on l’aura navigué au nord du Laos et avons capoté dedans aux 40000 îles il y quelques semaines de cela)!
En tous cas voyager au Vietnam non par ses propres moyens (on a nos scooters nous) n’a pas l’air d’être une tâche aisée !
Et je confirme pour l’intonation, nous on a abandonné on leur montre le mot écrit car sinon impossible qu’ils comprennent 😀
Bonne suite de voyage et belle rencontre avec la mer… Nous on se dirige vers la frontière cambodgienne, cela promet.
LE VOYAGE EST FINI ZUT ALORS.
VOUS SEREZ DANS MES BRAS APRES TANT D’AVENTURE PARTAGE AURAIS ETE UNE GRANDE JOIE.
LE COEUR Y EST.MERCI POUR CE PARTAGE
Ouais… ça sent la flemme cette promenade en bateau… vous en avez plein les bottes ou quoi?
Ce récit sur les marchés flottants est vraiment passionnant et les images de toute beauté!…. Merci!
j’aime beaucoup tous ces villages et marchés flottants, manque les odeurs!!
belle photo du levé du soleil sur la barque,
bises
Super ballade aquatique…Et superbes couleurs…Quelle dextérité avec leur embarcations qui s’entremêlent…
Vivement la suite…
je viens de reprendre vos aventures …n’oubliez pas de venir raconter tout cela au grand bivouac à Albertville du 13 au 16 octobre vs serez rentres?? EDITH ET RENE rencontrés à Pékin lors de notre dernier jour en Chine!
heureusement que j’ai retrouvé la carte donnée par Quentin
profitez bien!
Bonjour, c’est encore moi 🙂 Votre tour en bateau à Chau Doc nous tente bien ! Vous l’aviez réservé comment, et à quel prix ? (Il me semble que le tour de 7h à 30 $US, c’était à Can Tho n’est ce pas ?). Merciii
Bonjour Estelle,
En effet, le tour à 40$ départ à 7h est bien à Can Tho.
A Chau Doc il est tout de même possible de faire un tour sur le bras du Mékong qui passe par là. Je ne me souviens malheureusement plus combien nous avions payé (Je dirais autour de 15$ de mémoire, mais je suis loin d’en être certain)… Nous avions rencontré un type assez âgé qui parlait très bien anglais alors que nous étions en train de faire le tour du marché et qui nous a proposé ses services de guides (il est en photo sur le premier cliché de la série visages d’Asie). C’était assez sympa mais prévoyez de partir tôt. Il fait visiter l’île Cham, les fermes de pisciculture et un marché flottant.
Il doit être possible de réserver aussi depuis les hôtels, mais comment et à quel prix, je n’en ai aucune idée…
Merci beaucoup !! 🙂
Les photos des marchés flottants sont très belles. Avez-vous utilisé un Nikon ou Canon? Il y avait bcp de lumière je crois. J’ai aussi pris des photos du marché flottant Cai Rang à Can Tho tôt le matin, et en fait, à cause du manque de lumière, les photos ne sont pas très belles.
Bonjour Hanh, merci beaucoup ! 🙂 Nous travaillons sur Nikon.