Après notre épopée dans le nord du Laos, entre déception et émerveillement, nous voici rendus dans le sud, à Pakse, la deuxième plus grande bourgade du pays, sur les rives du Mékong. La ville est dominée, à l’est, par un large plateau qui nous attire comme un aimant : le plateau des Bolavens ! Et vu sa taille, pour le découvrir, nous louerons un scooter !
A la découverte du plateau des Bolavens
Vers 8h30, notre petit bolide jaune vrombit sur l’asphalte en direction de l’est. Nous sommes en compagnie de Marie et Bren, un couple d’amis bretons formidables que nous avons rencontré à Luang Prabang quelques jours plus tôt. Alors que nous gagnons en altitude, l’atmosphère se rafraîchit, se dépouillant peu à peu de l’insupportable touffeur de Pakse. Grâce au scoot, on peut choisir de visiter le plateau des Bolavens de deux façons : soit en faisant une petite boucle de 2 jours, soit en choisissant de s’aventurer dans la grande boucle sur 3 jours. Nous ne sommes pas pressés, nous optons donc pour cette dernière. Mais, à l’inverse du parcours classique conseillé, nous partons dans le sens antihoraire, pressentant qu’en voyageant à « contre courant », nous serions beaucoup plus tranquilles pour visiter les coins touristiques.
Le plateau est renommé pour ses villages « authentiques », ses plantations de café et ses innombrables cascades. Justement, notre premier arrêt au kilomètre 38 sera dédié à Tad Fane, où se trouvent paraît-il les plus impressionnantes cascades des environs. Deux puissants jets d’eau jumeaux se précipitent en écume blanche du haut d’une falaise, pour 120 m de chute libre. Dommage que l’on ne puisse les voir que de loin, depuis la plateforme aménagée d’un resort au goût douteux… Pour être honnête, nous sommes moyennement convaincus.
Au kilomètre 45, juste avant la ville de Paksong, le temps se dégrade brutalement. Nous avons tout juste le temps de nous abriter dans un petit resto avant que l’océan du ciel ne s’abatte sur la terre. Un orage formidable s’échine à transformer le ciel en essoreuse. Grâce au wifi du restaurant, nous apprenons que la météo nous réserve 3 jours de temps de canard. Nom d’une pipe ! Partis comme des bleus, la fleur au fusil, nous avons laissé tout notre équipement à l’entreprise de location de scooters… On n’a même pas une petite laine à se mettre sur le dos ! Atterrés, nous pondérons sur le fait de faire demi-tour. Et puis non ! On ne va pas se laisser si facilement démonter ! On est Bretons après tout ! Nous investissons dans 4 ponchos de pluie à ravir Karl Lagerfeld, et hop là, roulez jeunesse !
20 min plus tard, nous crevons de chaud sous nos ponchos, qui se sont transformés en étuves. La météo n’est qu’une sale menteuse ! Nous aurons grand beau temps jusqu’à la fin de notre séjour ! Voilà un bon moment que nous avons quitté le bitume pour bifurquer sur une belle piste de sable roux. Enfin belle… Plus nous avançons plus son état se dégrade, se transformant peu à peu en une vaste étendue d’ornières. Nous profitons d’une pause déshabillage pour aller faire un tour dans un petit hameau aux habitations traditionnelles. Quentin s’approche sans hésiter d’une famille installée à l’ombre de leur maison à pilotis afin de nouer contact et de leur demander la permission de leur tirer le portrait. Plus pudiques, nous le suivons un peu en retrait. La famille a l’air adorable mais très timide, à l’exception d’une femme folle ? / droguée ?/ hystérique ?, qui rit compulsivement en nous voyant. Elle se mêle à nous, nous chatouille, se marre… Elle redouble de rire lorsqu’elle aperçoit la longue chevelure de Quentin. Puis elle le contourne sournoisement, toujours hilare, et… Lui fourre un doigt entre les fesses ! Parfaitement, vous avez bien lu. Le trou de balle de Quentin s’est fait assaillir par un vil doigt fouineur !
- « Ben alors ? » rétorque Quentin, partagé entre la surprise et la crise de rire…
Craignant de subir le même sort, nous battons en retraite. Vite, fuyons ! Nous reprenons la piste de plus en plus impraticable, et passons par de jolis petits villages, mais au bout d’une heure, nous devons nous rendre à l’évidence : cette piste ne mène nulle part et nous sommes perdus… Nous nous sommes gourés d’embranchement, il n’y a pas de doute… Bon gardons notre calme, faisons demi-tour. Nous finissons enfin par retrouver la bonne route alors qu’une douce lumière de fin d’après-midi illumine les collines, les villages et la forêt alentour. Tout est rentré dans l’ordre. C’est splendide, mais il nous faut hâter le pas pour trouver un endroit où dormir avant la nuit. Nous jetons notre dévolu sur une petite guesthouse tranquille et bon marché avec vue sur la très jolie cascade de Tad Faek. Parfait !
Le plateau des Bolavens : une vie rurale loin du tourisme.
Le lendemain, nous prenons notre temps tout au long de la journée pour nous arrêter dans les magnifiques petits villages que nous croisons le long de la route, afin d’aller à la rencontre des habitants de la région. Nous avons une forte envie de faire des portraits des gens du coin… C’est parfait, aujourd’hui c’est dimanche et tous les enfants gambadent déjà dans tous les sens. C’est donc par une promenade de bon matin dans les rues en terre battue du petit village situé non loin de notre guesthouse que nous commençons cette belle journée. Peu de touristes semblent s’arrêter ici, personne ne prend sans doute la peine d’aller visiter le hameau, qui est pourtant bien joli. Les habitants ont l’air surpris de nous voir déambuler dans les rues et gardent en général une distance timide, mais sans hostilité aucune. Ce caractère doux, tranquille, timide et discret des habitants, nous le retrouverons dans toutes les campagnes du Laos que nous traverserons.
C’est alors que nous apercevons une vielle femme tisserande installée à son ouvrage sous sa maison à pilotis. Nous nous approchons pour jeter un œil à son travail. Elle est en train de confectionner un sinh, l’habit traditionnel des femmes laotiennes, sur un métier à tisser sanglé nettement autour de sa taille et savamment tendu entre ses petits pieds nus parcheminés. Ses petits-enfants l’entourent et nous observent, curieux. On nous montre son travail. C’est si beau ! Marie et Mariette craquent toutes deux pour de belles créations. La vieille dame nous les vend pour 50 000kip (6€) chaque. C’est dérisoire, pour un tel travail ! Elle y a certainement passé des heures et des heures ! Pourtant nous savons qu’en tant que falangs (étrangers), elle nous fait sans doute payer plus cher qu’aux habitantes du village. Plus tard, dans les boutiques à touristes, nous trouverons des petites écharpes en vente à 3 fois ce prix ! Les intermédiaires s’en mettent-ils pleins les fouilles, alors qu’ils se prétendent « équitables »… ?
Plus loin, sur la route, repérant sur la carte une piste faisant un petit crochet dans la cambrousse, nous poussons un peu plus loin notre exploration du plateau « hors des sentiers battus ». Nous nous arrêtons dans deux villages de toute beauté. Comme au matin, nous recevons tout d’abord un accueil distant et timide, mais bientôt les enfants, curieux, se rapprochent. Ils nous observent, de loin, cachés derrière des buissons. On voit des petites paires d’yeux briller dans l’entrebâillement des portes. Dès que nous les saluons d’un joyeux « sabaïdyyyy », ils se cachent en riant ! Mais ressortent vite le bout de leur nez. Au fur et à mesure, ils se rapprochent. Ils sont dix, vingt, nous ne les comptons même pas… Le Laos est peuplé de bambins rieurs ! La timidité tombe peu à peu et les voilà tous à jouer autour de nous. Ils sont adorables ! Une fois « adoptés » par les enfants, la timidité des parents tombe. Ils se détendent, se laissent aller vers nous et on peut alors échanger plus facilement avec eux ! Magnifiques sourires, et superbes moments partagés !
Nous passons presque toute la journée dans ces incroyables villages de bois. Ils acceptent avec bonne humeur que nous prenions des photos d’eux, et sont ravis lorsque nous leur montrons les clichés sur l’appareil. Ces gens ont l’air de vivre une vie simple, belle et heureuse. Certes, leurs revenus sont sans doute extrêmement faibles, mais dans les plis de leurs visages est inscrite une force sereine et sans inquiétude, que nous n’avons encore croisée nulle part ailleurs.
Les animaux semblent eux aussi partager cette quiétude : les rues des villages ont un air de véritable ménagerie. Les animaux en tous genres (chiens, chat, poules, cochons, chèvres…) vivent ici libres, heureux et bien nourris, suivis de leur nombreuse progénitures. D’adorables chiots curieux gambadent dans toutes les directions. Il règne ici un petit air de paradis sur terre…
Le soir, nous regagnons la zone touristique en établissant nos pénates à Tad Lo (Vous l’aurez sans doute deviné : encore une cascade.). Quel contraste ! Les abords de la cascade – assez jolie, soit-dit en passant – sont envahis de resorts, guesthouses, restos et bars en tous genres. Cependant, l’essor du tourisme sur le plateau des Bolavens semble encore relativement récent. Les prix des chambres et des restos sont encore très raisonnables et les habitants vivent encore sur les lieux sans que cela impacte trop leur vie quotidienne. Mais l’ambiance est déjà différente de ce que nous avons pu voir quelques kilomètres plus loin cet après-midi : les habitants affichent un air légèrement blasé et voient en chaque falang l’opportunité pécuniaire. Mais peut-on leur en vouloir pour cela ? C’est légitime après tout, non ? Au moins ici, c’est encore beaucoup moins oppressant qu’à Luang Prabang.
Café et cascades sur le plateau des Bolavens
Au matin, direction Tad Suong. Une cascade un peu en retrait de l’axe principal que nous espérons moins touristique et plus « sauvage » que celles que nous avons visitées jusqu’à présent. Eh bien, nous ne serons pas déçus ! Depuis le point de vue officiel, d’où l’on ne voit pas grand-chose en fait (il faut avouer que c’est original pour un point de vue quand même !), nous décidons d’emprunter un sentier pour nous rendre au pied des chutes. Le chemin, perdu en pleine forêt, est très abrupt et fait bientôt place à… Des échelles de bois artisanales ! Perdus dans la jungle à flanc de falaise, agrippant fermement les barreaux vermoulus et glissants, attaqués par des moustiques voraces, et suant dans la chaleur tropicale ambiante, nous nous sentons comme des aventuriers en herbe. Une session d’escalade à flanc de rochers plus tard, nous voilà enfin au pied de la chute. Pfiouuu ! Le jeu en valait la chandelle : la chute est impressionnante !
De retour au point de départ, nous nous rendons par un autre sentier (plus facile celui-là) au sommet de la cascade. La vue est vertigineuse… Notre regard s’étend sur tout le plateau des Bolavens qui file jusqu’à l’horizon. Et il n’y a ni aménagement, ni rambarde entre nous et le vide. Quel panorama !
Qu’on se le dise, ce fut sans doute notre cascade préférée du plateau des Bolavens !
Nous avons prévu d’aller en voir une autre, mais pas avant de nous être arrêtés chez Mr Vieng ! Cet agréable monsieur est le propriétaire de Katu Homestay et d’une petite plantation de café. Café qui, paraît-il, est l’un des meilleurs du plateau des Bolaven ! Confortablement installés à l’ombre de sa maison, nous dégustons une tasse d’un excellent arabica, d’un puissant robusta, mais surtout d’un liberica, que nous ne connaissions pas (pourtant Quentin qui apprécie beaucoup le café a déjà goûté un bon nombre de différentes variétés). Ce dernier, vraiment intéressant, bien que moins puissant que les 2 précédents, est plein d’arômes subtils au nez et en bouche. Pour ne rien gâcher, la femme de Mr Vieng nous offre des cacahuètes et des bananes du jardin pour accompagner notre breuvage !
Dernier arrêt avant de rentrer au bercail : Tad Pasuam. Bon, là, sans mentir, on aurait mieux fait de s’abstenir. La cascade est située en plein milieu d’un parc touristique, au prix d’entrée pas donné, dans lequel se trouve un village « ethnique ». Si la cascade est plutôt jolie, avec un air de mini Niagara (vraiment mini hein !), l’environnement autour a tout du parc Astérix, mâtiné d’un discours à donner la nausée de « préservation et sauvetage des ethnies ». Le village, factice donc, est peuplé de « faux » habitants en costumes traditionnels (ce sont des employés, ils n’habitent vraisemblablement pas là) vendant l’artisanat de la région à des prix exorbitants dont on ne sait quel pourcentage sera réellement reversé aux artisans. De vieilles dames avec des enfants attendent désœuvrés sur le perron de leur « maison », le regard vide d’émotions, alors que de gros touristes en sandales-chaussettes les photographient à bout portant. Un véritable zoo humain, ni plus ni moins. Cela nous dégoûte… C’est tellement à des années lumières de la vie magnifique dont nous avons été témoins hier dans les villages !
En conclusion, nous n’oublierons pas le plateau des Bolavens de si tôt ! Ces 3 jours nous ont réconciliés avec le Laos. A condition de bien cibler ce qu’on veut voir, cette escapade vaut vraiment la peine d’être vécue ! Merci à vous, Marie et Bren, d’avoir accepté qu’on se joigne à vous. Nous avons d’autant plus aimé cette balade que nous l’avons partagé avec des amis !
A bientôt !
M. & Mme Shoes
Visages d’Asie
Encore de nombreux visages et sourires pour cet article. Il a été difficile de choisir…
Bons plans / Infos pratiques
Se loger/manger à Pakse :
- Sabaidy Guesthouse 2 propose des chambres à prix correct dans une petite maisonnette charmante. Elle doit figurer dans les guides en français, car l’hôtel était peuplé essentiellement de francophones.
70 000kip pour une chambre double. Sans clim, douches communes, Internet compris.
Th.24, Pakse, Laos - Un petit stand de rotee et autres délices frits s’installe tous les soirs à l’angle de Th.24 et la Th.5. Il propose donc des petits rotee au lait concentré sucré pour 2000kip, de grands rotee au lait concentré sucré et à l’œuf pour 8000kip, de petits samosas aux champignons ou à la noix de coco pour 1000kip !
- Au croisement de la Th.5 et de la Th.10, le restaurant Xuang Mai propose une cuisine très correcte et des cours de cuisine (que nous n’avons pas essayé)
- En continuant un peu plus loin sur la Th.10 un marché permet d’acheter des nouilles, brochettes, fruits, shakes, … au prix des locaux !
- Pour un bon restau montez au rooftop du Pakse Hotel. Il y a là-haut le restaurant Le Panorama avec vue sur toute la ville. Le chef est français et propose une cuisine délicieuse à un excellent rapport qualité/prix. C’est un peu plus cher que notre « budget normal » mais la nourriture y était excellente. La patronne et certaines personnes du personnel parlent français.
Comptez entre autour de 40 000 et 50 000kip le plat classique.
Se loger/manger sur le plateau des Bolaven :
- Tad Faek Guesthouse, propose des chambres doubles dans une vieille maison traditionnelle en bois, à moins de 100m de la cascade !
50 000kip la chambre double, avec ventilateur, moustiquaire, SdB avec douche chaude.
Ils ont un restaurant en terrasse avec vue sur la rivière, la nourriture est tout à fait correcte. - A Tad Lo, vous trouverez de nombreux bungalows et guesthouses dont les prix varient de 30 000kip à … beaucoup plus si vous dormez au resort !
- Au village avant Tad Lo (à l’embranchement avec la route principale, en partant vers le nord) vous trouverez un grand marché local plein de petits stands de bouffe (Attention, nous ne savons pas s’il est là tous les jours)
- Dans Tad Lo, le restaurant en terrasse juste avant le pont qui permet d’enjamber la rivière pour aller vers le resort et la cascade propose des plats corrects à prix eux aussi corrects
- Au kilomètre 60 au niveau de Katu Village/textile/homestay, se trouve la plantation de café de Mr Vieng : Katu Coffee. Certainement l’un des meilleurs cafés d’Asie !
Louer un scooter à Pakse :
- Il y a de nombreux loueurs de scooters à Pakse. Nous vous conseillons néanmoins de louer chez Wang Wang dans la Th.24. En plus d’être très sympathique, il est aussi le moins cher de la ville et acceptera de garder vos affaires durant le voyage. Il propose également un service de lessive moins cher qu’aux alentours.
Comptez 40 000kip pour un semi-automatique et 80 000 à 90 000kip pour un automatique - N’hésitez pas à réserver la veille ! L’ensemble des scooters de la ville est souvent tous loué pour la journée très rapidement (Il arrive qu’à 8:30, le matin il n’y ait déjà plus de scooters pour le jour même !)
- Nous n’avons pas trouvé de moto-cross type 250 ou autre.
encore une escapade sympa!
les cascades sont impressionnantes, surtout quand on les compare avec les petits humains qui posent à côté!
superbes portraits des habitants de ces villages perdus dans la campagne!
et j’aime beaucoup la station service 😀
A bientôt.
bises
Super cet article je m’en servirai ! 😉 Bonne route !
Encore merci pour cette ballade que de beaux portraits.J’aime votre récit aussi.Content aussi de vous savoir motorisé un peu. Repos pour les pieds
J’aime bien sur la station service ((qui fait le plein de la citerne))
J’aime la douche.
J’aime la citerne d’eau perché.
J’ai aperçu une parabole qui fourni l’électricité.
Allez mes gentils fous ……..vous
Après t’avoir écoute hier sur outre mer je suis contente de vous lire Encore de belles photos quant aux cascades j’ai un peu comparé avec celles de Paksong de papy bien évidemment la végétation n’est plus la même si l’appareil était de votre génération ce serait plus jolie mais!!!!!! elles sont là bonne suite bisous
Que de jolis portraits…la joie paisible des enfants qui sont bien mignons…El cet environnement qui a l’air calme et tranquille…Cela devait être super…Et cette cascade vertigineuse, splendide paysage…
Bises…Et merci pour toutes ces belles choses…
merci à Bren de nous avoir étalonné la cascade : impressionnante!!!
très belle série de visages et de vie dans le village.
le station service (aux normes loassiennes) est intéressante en effet
mais pour remplir quoi? des tracteurs, scooters??
et bravo à Christian je n’avais pas vu la parabole
gros bisous
Cette partie du Laos m’attire vraiment beaucoup ! J’adore les road trip en scooter en Asie. Nous allons peut-être entrer par le Cambodge au sud du Laos seulement pour cette boucle ! 🙂
@Christian : Des paraboles pour apporter l’électricité, non pas encore hein 🙂 On à pas encore inventé le courant « sans fil » !!!
@PAPOU : On y rempli beaucoup de scooters, mais aussi des motoculteurs-bennes… Ouais, tu as bien lu ! On en parlera dans le prochain article, c’est un moyen de locomotion local assez épique, tu verras.
@Pam : Chouette idée, ça en vaut vraiment le coup ! Si tu arrives de la frontière Cambodge/Laos alors il ne faut pas rater non plus les 4000 îles ! Il y a moyen de s’échapper du circuit touristique assez facilement et on fait vite un bain de vie locale aussi. C’est superbe. On en parle dans notre prochain article aussi ! Si tu veux des plans pour sortir des sentiers battus dans le sud du Laos, n’hésites pas à nous contacter via le formulaire de contact ou via Facebook.
Wahou c’est vraiment magnifique…
Bon voyage ! 🙂