Comment éviter les mycoses en voyage ?
Il y a une chose que la plupart des filles redoutent plus que tout lorsqu’elles voyagent : les mycoses vaginales. Berk, rien que d’écrire ces mots me fait frémir… Oui, j’ose écrire un article sur ce sujet, certes pas très ragoûtant, mais trop souvent passé sous silence. Parce que les mycoses, c’est encore une sorte de tabou. Personne n’ose trop avouer en être victime, alors que c’est un problème récurrent qui peut vite devenir franchement handicapant !
Et en voyage, les nanas qui y sont sensibles sont doublement à risque !! On peut mettre ça sur le dos de la fatigue du décalage horaire ou sur le changement d’alimentation mais, soyons honnêtes, le problème c’est aussi le manque d’hygiène (Attention, j’ai pas dit que l’article allait être très poétique, hein!). Qu’on soit en road-trip ou en rando, c’est toujours la même histoire : les cabines de douche ne se sont pas encore décidées à pousser toutes seules sur le bord du chemin !
Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais moi personnellement (pour rentrer dans les détails glamour…), je me chopais une mycose quasiment chaque mois, au moment des règles. Changement hormonal + hygiène précaire = super mauvais combo ! A cela s’ajoutait l’angoisse à l’approche de la date fatidique, ce qui évidemment n’arrange rien… Et puis, celles qui y sont abonnées connaissent bien, les traitements de cheval vendus en pharmacie déglinguent complètement la flore intime, qui met un temps fou à s’en remettre. Elle est si fragilisée que la rechute guette, et vlan ! Rebelote, retraitement, refragilisation… On ne s’en sort pas, c’est la catastrophe ! De quoi gâcher tout son séjour !
Bref, après avoir pas mal bourlingué et galéré comme une pauvre malheureuse avec mes problèmes de minette, je suis enfin parvenue à me créer une sorte d’équilibre qui me permet de passer au travers de cet horrible cauchemar. Je vais vous confier ma petite recette secrète avec tous mes petits trucs et astuces perso, en espérant sincèrement que ça pourra en aider certaines à aborder leur voyage plus sereinement.
L’hygiène intime en voyage :
Primo, même sans douche régulière, il est primordial de garder sa petite zézette propre et sèche en n’importe quelle occasion (si vous me permettez l’expression…). Évitez à tout prix les lingettes nettoyantes, même celles estampillées « toilette intime ». RIEN DE PIRE ! C’est chimique, ça assèche, ça lave mal, ça irrite… A bannir immédiatement ! A la place, j’utilise des cotons démaquillants que je mouille un peu, avec une petite goutte de savon intime ou encore mieux de savon à bébé au PH neutre sans alcool et sans paraben (plus doux, je trouve, et souvent moins cher). Je rince bien avec un deuxième coton et hop ! Le tour est joué !
Secundo, bien choisir ses protections périodiques. J’en ai essayé un nombre astronomique… Les tampons tout en coton ont toujours été les pires. Les tampons avec un « voile douceur » sont un peu mieux. Mais récemment, j’ai découvert un nouveau design :
Ça n’a pas l’air comme ça, mais je les trouve beaucoup moins agressifs et irritants pour les muqueuses que les autres. Aucun problème à signaler depuis que je les utilise. A essayer ! Je les ai trouvé en grande surface en Nouvelle-Zélande, mais j’imagine que le modèle a aussi du arriver en Europe.
Quant aux serviettes, j’essaie toujours de les prendre les moins « plastifiées » possible. Mais généralement j’évite d’en porter au maximum. Ce n’est pas idéal pour permettre aux muqueuses de respirer, et comme je marche énormément, le mouvement a tôt fait de décoller le bazar, de le plier dans tous les sens et voila que je me retrouve avec le scotch du bidule collé sur la minette ! Plus désagréable, tu meurs ! Et s’il y a du monde autour, tu peux pas franchement te mettre tout à coup la main dans la culotte pour remettre ta serviette en place. Ça ferait quelque peu désordre… Alors en plus, te voila à avancer avec une démarche de canard du plus mauvais effet !
J’ai récemment fais l’acquisition de serviettes lavables, ce qui est quand même bien mieux pour l’environnement, à condition qu’on ai accès à l’eau pour pouvoir les laver, ce qui n’est pas toujours évident en randonnée, il faut bien l’avouer… Cela va dépendre des destinations ! C’est évidemment bien plus pratique si on a accès à un robinet chaque soir de ses ragnagnas. En trek, vous pouvez toujours les laver dans une rivière si vous en trouvez, à condition bien sur d’utiliser un savon 100% biodégradable et qu’il n’y ai pas de piranha. Reste la question de les faire sécher… Vous pouvez les attacher sur le haut de votre sac à dos pendant la journée, ce qui leur permettra de sécher au grand air et de vous assurer un look du tonnerre.
Et la Cup, alors? A savoir, j’utilise toujours une cup lorsque je ne suis pas en voyage. Et en voyage… Ben ça dépend du voyage ! Parfois je la prend et parfois je ne la prend pas. En effet, si vous lisez la notice d’utilisation du bidule, il est nécessaire de devoir quand même se trifouiller pas mal l’intérieur du vagin pour pouvoir l’en retirer, dans une position préférablement verticale, à proximité immédiate d’une source d’eau propre. Mmmh… Voila qui est bien peu en adéquation avec le fait de dormir dans une mini tente qui ne permet pas la position debout, au beau milieu de la pampa, sans eau courante, avec sous les ongles de la crasse accumulée depuis plusieurs jours sans doute bourrée de bactéries super cracras ! Bref, pas génial pour ce type de voyage où la ressource en eau reste sans doute la plus précieuse. Mais encore une fois, si vous avez accès à l’eau, alors tout est plus facile ! Une copine m’a une fois raconté que lors de son voyage en van d’une année, elle avait pour habitude de laver sa cup dans le caniveau avec sa gourde à la nuit tombée…
Bon ça paraît peut-être couler de source, mais dans cette affaire, le choix de la lingerie est primordial aussi. En général, pour les abonnées aux mycoses, on recommande la fameuse culotte en coton… Oui mais voilà, selon mon expérience, en voyage c’est vraiment pas top du tout. Car le coton, ça sèche len-te-ment. Hors, quand vous êtes obligées de faire votre petite lessive à la main, vous n’avez premièrement pas forcément le temps d’attendre trois jours que ça sèche, et secundo, en pays humides tel l’Asie c’est encore pire et le petit linge se met vite à dégager une agréable odeur de moisi… On a pas très envie d’aller se coller ça sur la foufoune, c’est moi qui vous le dit! Alors j’utilise plutôt des culottes en fibres naturellement antibactériennes (bambou, mérinos…). C’est plus cher à l’achat (20-30€ la culotte) mais vraiment, quel confort ! Surtout que ces fibres naturelles sont très respirantes, ce qui ne gâche rien. Et ça sèche vite! Autre solution un tantinet plus sexy : le string tout fin en coton (ou autre matière naturelle, surtout ne pas utiliser de fibres synthétiques) qui sèche très vite, qui s’imbibe moins de sueur et qui permet une bonne aération du popotin.
On peut aussi noter qu’il existe depuis peu des « culottes à règles » que je n’ai jamais eu l’occasion d’essayer. Quequ’un a-t-il un retour d’expérience sur la question ?
Autre truc : porter plus de jupes… Parce qu’il y a un truc que toutes les wiwites du monde détestent, c’est de macérer toute la journée dans leur jus! (Je vous avez prévenu que ce ne serait pas poétique…) Faut que ça respire!! Pour ma part, je me suis offerte une jupe de rando topissime de la marque américaine Macabi (lire ma review ici). C’est la liberté !
Médication
Si malgré ces petits soins quotidiens, je fais malgré tout une rechute, j’opte pour le médicament anti-mycose sous forme de pilule à prendre en une seule fois. En voyage, c’est idéal. Beaucoup plus hygiénique et pratique que les ovules et tout aussi efficace ! En cas de crise aigüe, je complète avec une crème externe. Je voyage toujours avec plusieurs boites de pilules et un tube de crème bien rangés au fond de mon sac à dos, pour être sure de ne jamais manquer en cas d’urgence ! Néanmoins, j’évite dans la mesure du possible de les utiliser à cause de leurs propriétés agressives.
UPDATE : Depuis que j’ai arrêté la pilule, miracle, je n’ai pratiquement plus jamais de mycoses !!! Je fais désormais un lien évident entre cette contraception et mes mycoses à répétition. C’est tout à fait flagrant !
L’alimentation joue aussi un rôle. Pendant les « périodes à risques » ou en cas d’inconfort, j’arrête complètement toute consommation d’alcool ( et surtout de bière, qui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans mon cas… Snif !) et je réduis drastiquement ma consommation de sucres (même les fruits…). Je privilégie les légumes frais et les plats salés non gras et me régale de yaourt bio, parfois accompagné de menthe fraîche et de petits bouts de concombre. Mon ventre m’en remercie, et par extension ma minette aussi! Et puis une petite diète de temps en temps, ça ne fait jamais de mal !
Les longs voyages en avion ont toujours tendance à assécher la coquillette. Alors avant, pendant et après le vol, je bois, je bois, je bois (de l’eau hein !). Certes, je vais pisser toutes les cinq minutes mais au moins je suis bien hydratée ! Une bonne hydratation au quotidien est de toute façon une des clés pour lutter contre les mycoses.
Petit truc bonus : une amie m’a récemment parlé d’une recette de grand-mère qui fonctionne très bien chez elle, mais je n’ai pas eu l’occasion de la tester. Je vous la livre tout de même, au cas où. Elle se glisse une gousse d’ail dans le vagin pendant la journée, qu’elle change tous les 3-4 heures (sans oublier de passer un fil dedans grâce à une aiguille! Sinon bonjour l’explication chez le gynéco !). Ça peut paraître un peu farfelu mais paraît il qu’en deux-trois jours elle est guérie… Après tout, l’ail est reconnu pour être un puissant anti-bactérien naturel. Alors pourquoi pas ?
Voilà, j’espère que certaines infos vous auront été utiles ! Il est vrai que chaque personne étant différente, les solutions peuvent être multiples, donc n’hésitez pas à compléter cet article en commentant à la fin, si vous avez d’autres astuces pour gérer cette calamité en voyage. Et faites tourner ! Qu’un maximum de voyageuses en profite !
Le mot de Quentin
Pour vous messieurs, c’est a peu près la même ! Eh oui, c’est ballot, mais nous aussi on peut avoir le bout tout rouge ! Les mycoses en voyages ne touchent pas que les nanas ! Évidemment les règles d’hygiènes s’appliquent tout autant, et la technique de lavage au coton démaquillant marche très bien pour nous aussi.
Bon par contre vous pouvez oublier la petite culotte en mérinos, mais ils font de très bons caleçons avec cette laine !
Pour la marche sur une longue durée, le choix des bons sous-vêtement est primordial, car effet, même avec la plus propre des hygiènes, la randonnée à sont lot de dangers sur notre intimité ! Entre nos jambes se trouve un ustensile bien utile, que vous saurez identifier j’en suis sur. Cette zone est particulièrement exposée à la transpiration et aux frottements, et il est relativement rapide d’y développer des mycoses ou irritations qui peuvent vite mettre court à la randonnée. Pour éviter cela ma solution a été simple : mettre des slips ! Oui, ces bons gros vieux moule-boules ! En version laine de Mérinos ou en viscose de bambou, ils sont un excellent allié contre les frottements et maintiennent en place le paquet efficacement.
Vous avez pris des notes ? Sus aux mycoses !
Tintin & Riette
Bonus
Pour aller plus loin dans l’intimité de notre couple (non, il n’y aura rien de grivois, vous êtes prévenus petits coquins !), retrouvez des scènes quotidiennes de notre couple en BD…
Si je peux apporter ma petite touche perso et salvatrice à cet article qui m’a fait bien rire à lire, je conseillerais aux gens qui sont sujets aux mycoses de faire une cure d’huile de pépin de pamplemousse. Je sais, vous allez me dire mais va te cacher avec tes histoires d’huile et de machin mais cette huile m’a été conseillée par une amie, il y a de ça quelques années déjà. J’avais des mycoses toutes les deux semaines (sans voyager) alors je vous cache pas l’angoisse quand on partait en vacances, j’avais toute la pharmacie dans mon sac. Puis j’ai fait une cure de trois mois avec l’huile de pépin de pamplemousse et puis, touchons du bois, je n’ai plus jamais oui oui, vous avez bien lu, JAMAIS eu de mycoses… Voilà, peut-être ça pourra en aider certaines mais la solution à ces saloperies se trouvent dans un pépin de pamplemousse. Aujourd’hui, trois ans plus tard, si ça regratte, je remets quelques gouttes de mon huile miracle (qui ne guérit pas que ça d’ailleurs, je devrais peut-être en faire un article…) et puis paf, plus rien. Je reste à dispo si vous avez des questions sur l’élixir naturel miracle et pour ceux qui doutent, promis, je suis pas une folle farfelue 😀
@Letizia : Cool ton message ! C’est toujours intéressant d’avoir les trucs et astuces de chacun !
On utilise pas mal d’huiles essentielles pour autre chose, mais pas pour traiter les mycoses. On essayera la prochaine fois… Enfin, en espérant qu’il n’y en ai pas 😉
Bonjour,
Ton remède aux extraits de pépins de pamplemousse m’intéresse ! Tu l’avales dans le l’eau ou tu l’appliques en traitement local ? Et si tu l’appliques avec quelle huile végétale car il ne faut pas appliquer l’extrait de pépins de pamplemousse pur. Merci de ta réponse !
Extra, cet article ! Bravo d’avoir osé !
génial le cours sur les mycoses .
tata annie
passionnant (mais pas vraiment appétissant…) 😛
pourtant il faut penser à manger aussi, hein Quentin! reviens pour Noël, on va t’aider à cacher ces p’tites côtelettes derrière une bonne couche de gras bien de chez nous 🙂
Très intéressant comme choix de sujet ! Merci d’oser en parler !
J’ai aussi été très sujette a ce problème.. Alors j’apporte mon témoignage concernant la mooncup. J’avais en effet plutôt peur de l utiliser et surtout en voyage. Mais en 7mois de voyage et d’utilisation, pas encore eu de mycose ! (Hourra et touchant du bois!). Pour la source d’eau propre j’utilisais au début de l’eau potable en bouteille.. Je me suis un peu détendue question hygiène et maintenant j’utilise carrément la giclette qu’il y a partout à côté des toilette en Asie ou alors l’eau du robinet. Tu stérilise a l eau bouillante a la fin de te règle et le tour est joué. Et selon ton flux, il est beaucoup moins souvent nécessaire de mettre les doigts sales dans la foufoune comme tu le dis que lors de l utilisation du tampon 😉 (tu dois la vider en général que 2X/24h, allez moi c est 3-4x le jour ou j’ai le plus, et encore souvent c est par sécurité ca pourrait tenir en 2x)
Voilà, si ça peut rassurer certaines filles sujettes aux mycoses quant à l’utilisation de la mooncup tant mieux car je pense, en tout cas pour moi ca semble etre le cas, que ne plus utiliser de tampons (bourrer de produit chimique) diminue les risques de mycose considérablement 🙂
@Valentina : Tout à fait d’accord avec toi pour la Mooncup. D’ailleurs, je pense l’essayer dès qu’on sera posés quelque part. Cependant pour certains types de voyages, j’imagine que ce n’est pas le plus pratique. Par exemple en randonnée/camping, quand on a un stock d’eau très limité… Par contre pour un road trip, c’est nickel ! On a eu pas mal de retours positifs sur la Mooncup durant un road trip !
Moi ce n’est les mycoses que je redoute avant de partir mais les infections urinaires auxquelles je suis plus particulièrement sensible. Je pense que ces conseils valent pour les 2, en n’oubliant pas les antibio! Merci
Elina est fan de la photo de TataMayettetounu… :p
Merci pour cet article ! en plein tour du monde en ce moment, ma pote et moi sortons tout juste d’un épisode mycoses ! on se sent moins seules ! 😉
Super article, merci beaucoup d’exposer ce sujet ! (et rigolo aussi ! J’aime bien coquillette comme petit nom ! )
Moi contre les mycoses j utilise de l’huile de coco ! Ça hydrate, apaise et soigne (antifongique !)
Ah part tout ça…
Demandez le traitement à votre gynéco : 4 cachets sur 4 mois et hop !!
Fini, éliminez la vilaine !!!!
Et remboursés en plus !
Je confirme ce qu’a dit Letizia, l’huile de pépin de pamplemousse c’est magique – vous pouvez aussi en mettre dans le creux de votre main avec un peu d’eau et arroser minette comme ça (tant qu’à faire, soyons précises en effet). Et surtout ne pas frotter minette avec du savon qui n’ait pas un PH neutre, voire laver moins souvent avec du savon (je sais c’est pas terrible, mais les mycoses ont arrêté de venir faire un petit coucou depuis).
En tout cas, super article, j’ai bien rigolé!
En plein tour du monde et sujette aux mycoses ET infections urinaires (super combo merci!) merci pour ce super article!
Super article !!!! On est surement très nombreus(es) à être concerné(ée)s.
Concernant la cup, ça n’a jamais été un problème pour moi, même en trek (bon j’en ai pas encore fait de très long) mais jusqu’à maintenant je n’ai rien à en redire. j’ai toujours ma bouteille d’eau avec moi et tu l’as change pas si souvent que ça.
Quant à la médication c’est huile de Tea Tree bio : radical, je me suis soignée mycose vaginale et mycose aux pieds et je l’utilise pour les cheveux et comme désinfectant. Tout en un 🙂
Salut Aline
Comment utilises tu l’HE de tea très pour les mycoses vaginales ?
Je suis en voyage au Myanmar et j’ai sous la main HE de tea très, EPP, mélange eau bleuet et HV amande, et de l’ail au vinaigre dans un bocal… Lol.
Merci.
Merci pour cet article ! Ca réconforte de savoir qu’on est pas la seule! On galère toutes avec les mycoses et il n’y a pas un foutu médecin pour régler le problème. Cet article résume toutes les les situations, les galères que j’ai pu avoir ces 10 dernières années et toutes les astuces que j’ai pu trouvé avec ou sans médecin. Bravo, c’est courageux et très bien écrit, l’humour apaise les maux! Merci
ha ha je vois qu’on est toutes pareilles!
Alors j’ajoute un peu d’eau au moulin!
Moi depuis un an je suis totalement convaincue par la cup (oui c’est sûr pas top allongée dans une tente!), mais il faut savoir qu’une fois de temps en temps on peut se contenter de la nettoyer avec un peu de pq (et utilisation suivante là par contre on la rince et savonne bien!). En comparaison des tampons et serviettes plein de vilains produits agressifs moi ça a été la révolution!
(par contre il faut la faire bouillir ou l’éboullianter chaque mois…là j’avoue un peu plus technique et jusque là pas de voyage de plus d’un mois depuis la cup pour moi)
Côté hygienne, on est d’accord que les lingettes de supermarché on oublie! Par contre il en existe des toutes douces pour les muqueuses (je les réservais pour les périodes de mycoses! ouais « réservais » car je n’ai pas eu besoin d’en racheter depuis trèèèèèès longtemps!): en pharmacie, saphorelle ou saugella.
Pour les adeptes des tampons, il ya aussi des tampons au probiotiques qui permettent de limiter la casse!
Et pour l’hydratation: un peu d’aloe vera (en plus ça rafraîchi!) ou d’huile d’amande douce! (et si partenaire régulier et fiable les 2 peuvent aussi servir de lubrifiant! bon attention l’huile rend les capotes poreuses, mieux vaut le savoir…)
Alors vous allez rire, mais en cliquant sur cet article je pensais trouver des tuyaux pour les mycoses des ongles de pieds. J’ai lu avec attention et j’ai beaucoup ri grâce au style, bien entendu. Car pour le reste avoir ce problème en voyage, c’est pas drôle du tout et plus dérangeant que les mycoses aux pieds.
J’en profite pour faire part de ma petite expérience pour ces dernières. Le traitement par voie orale est long et il faut attendre une année pour un résultat complet car les ongles ne poussent en moyenne que d’un mm par mois. C’est dire l’importance de la prévention une fois guérie. Mes deux conseils sont :
1 bien sécher les pieds avant d’enfiler ses chaussettes (voir l’autre article sur ce blog pour les choisir de qualité
2 utiliser, comme @aline le propose l’huile essentielle tea tree entre les orteils et sous les ongles
Mille merci pour ton article ! Je me sens moins seule ! En voyage depuis 5 mois avec mon copain, je suis envahie par les mycoses vaginales et en pile j’ai eu un herpès aussi… J’enchaîne les traitements mais rien n’y fait… Je vais mettre en pratique tes conseils et aller consulter un Gynéco à Bangkok je crois. J’ai écrit à la mienne mais de France elle ne pourra pas grand chose pour moi juste me donner quelques conseils ! Bref j’espère trouver une solution pour t remédier et viiiiite car je ne compte pas passer tout mon voyage comme ça… ?
Coucou! Très enthousiaste d’être tombée sur cette article positif, je commençais à chercher de quoi me rassurer avant mon road trip d’1 an en Australie et Nouvelle Zélande. Sujette aux mycoses vaginales, mais aussi virus de l’herpès génital, et cystites (le combo qui fait du bien!!), je te remercie d’avoir publié cette article qui me permets de savoir que j ne suis pas la seule dans cette galère et merci également aux filles qui ont ajouté leurs astuces en commentaires.
Concernant la cystite, je suppose que les principaux gestes à adopter pour les éviter sont déjà connus par les intéressées mais je voudrais témoigner sur l’importance d’aller uriner après chaque rapport (geste que j’avais parfois tendance à négliger et qui pouvait être fatal). Certes c’est pas évident mais il faut se forcer (boire jusqu’à ce que ça vienne, ou prendre une douche disposée sur la foufoune ça peut donner envie).
MYCOSE VAGINALE–> Après avoir essayé plein d’astuces pour soulager les démangeaisons (huile de coco bio, aloe vera, tea- tree, creme apaisante salforelle, creme apaisante spéciale mycoses vendues en pharmacie, etc…) , voici le truc le plus efficace que j’ai trouvé (en tout cas sur moi)-> Le bicarbonate de soude! L’idéal est de prendre un bain d’environ 15 minutes minimum ou douche en disposant le bicarbonate sur la minette et faire couler l’eau chaude ça soulage pour quelques heures et il me semble que ça tend à disparaître rapidement. En voyage, ça se complique et c’est la question que je me pose: comment pourrai-je me soulager des démangeaisons sans douche à proximité????
CUP–> Je suis également une grande adepte de la CUP!! Pas besoin de rester debout pour la retirer, par contre il est important d’avoir de l’eau sur soi pour la nettoyer à chaque retrait (pour ma part je la retire 2 fois dans la journée pas plus).
CYSTITE–> Si la cystite intervient sans rapport, alors c’est qu’il faut boire de l’eau encore plus!! Si tu es sensible à ça ne pas hésiter à boire 3L/ jr! Le jus de cramberrie aide aussi en préventif mais aussi en paralèlle du traitement monodose (qui détruit les bonnes bactéries).
Concernant l’huile de pépin de pamplemousse, quel est le mode de fonctionnement? C’est en préventif? En mode teinture mère?
Bon courage à toutes les voyageuses et surtout détendez-vous!! La nature est bien faite, il ne faut pas s’en rendre malade car plus on angoisse, plus on est sujette à ces saloperies 🙂
Léa